1936
À
quelques kilomètres de Toulouse,
le
camp d'aviation de Francazal était coupé en deux :
d'un
côté le terrain militaire, de l'autre le terrain civil.
C'est
là, devant quelques baraques de bois et des hangars peints en
gris
que
nous allions le dimanche voir les avions civils.
Lors
des meetings aériens, un grand nombre de Toulousains
allaient
admirer les acrobaties des as de la voltige.
Les
aviateurs portaient souvent le casque de cuir percé, au niveau des
oreilles,
de
petites ouvertures protégées par deux contrevents de cuir, cousus
devant,
ouverts
derrière qui permettaient d'entendre sans souffrir du vent.
Une
paire de grosses lunettes, veste et ceinture de cuir.
Autour
du cou, un foulard. Culottes de beau drap et bottes souples lacées.
Tel
était le champion. Le nôtre, indiscutablement, était Marcel Doret.
Il
reste, près du hangar de la Douane, une maisonnette de
bois,
dernier
vestige historique de cet âge de l'aviation.
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