1922
«
Vitri-i, Vitri-i-i! ».
C'est
le vitrier qui parcourt les rues, son fragile fardeau sur le dos,
sa
grande règle à la main.
Son
équerre, son diamant, les petits clous, son léger marteau,
sa
palette à mastiquer et le mastic sont bien rangés dans la boîte à
outils
qu'il
porte par une épaisse bretelle de cuir. Sur le dessus de sa
caissette
reposent
les verres maintenus contre un échafaudage de bois.
«
Vitri-i, Vitri-i-i! » Tous les yeux cherchaient le gamin
que
la rumeur publique disait devancer le poseur de vitres,
avec
une fronde pour casser quelques carreaux
et
faire prospérer son humble commerce.
|